État des lieux de l’agriculture en zone inondable et péri-urbaine à l’échelle européenne
Dans le cadre d’un master (M2) et en s’appuyant sur la méthode testée précédemment sur so-ii, un inventaire des surfaces agricoles soumis à une double pression (inondation & urbanisation) est réalisé sur plusieurs cas d’étude en France et en Europe.
L’augmentation de la fréquence et de la violence des inondations sont une conséquence du réchauffement climatique et de l’artificialisation des sols. La présence d’agriculture en milieu périurbain pourrait réduire le risque d’inondation, selon les politiques publiques. Mais les milieux agricoles et péri-urbains sont particulièrement sensibles car les inondations et l’urbanisation constituent de fortes pressions, qui mettent en péril leur viabilité. Une méthode de caractérisation de l’exposition de l’agriculture aux inondations et à l’urbanisation à partir de données tierces a été établie. Elle est testée à l’échelle européenne, pour vérifier sa pertinence sur des territoires diverses, et la compatibilité de données venant de différents pays. Des données de parcellaire agricole, d’inondations et d’occupation du sol ont été collectées et croisées pour obtenir les surfaces agricoles en zone inondable et péri-urbaine ainsi que leur caractéristiques (culture, surface…). L’analyse à l’échelle d’une ville (réalisée pour Lille), a permis de montrer des résultats précis et pertinents sur les cultures les plus exposées, le nombre d’exploitations concernées et leur orientation technique. Puis les différents cas d’études en Europe ont été comparés pour témoigner de la pertinence de cette méthode sur différents territoires. La comparaison des cas ne semble pas pertinente dans un premier temps à cause de la diversité des zones. La différence de précision et de fiabilité des données entre les villes de différents pays, malgré le cadre européen de production des données, ne permet pas d’avoir la même précision d’analyses pour tous les cas d’études.
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