Retour d’expérience sur les impacts d’une inondation

Ce rapport de mémoire (M2) explore les premières étapes de la création méthodologique du retour d’expérience sur les impacts des inondations, à l’échelle du territoire du système d’observation des impacts des inondation.

Ce rapport est le résultat d’un stage de six mois au sein de l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement de Montpellier afin de réaliser les premières étapes de la création méthodologique du retour d’expérience sur les impacts des inondations, à l’échelle du territoire du système d’observation des impacts des inondations. D’une part, le travail mené a été réalisé à travers plusieurs phases successives, répondant aux objectifs de la future méthodologie de retour d’expérience. D’autre part, l’objectif a été de penser les apports possibles de la connaissance des impacts des inondations aux politiques de gestion du risque inondation.

Tout d’abord, une catégorisation théorique des enjeux existants à l’échelle du territoire d’étude a été réalisée. Des recherches bibliographiques ont permis d’associer des impacts potentiels à chacun des enjeux définis. Par la suite, un travail d’identification, de contact et d’entretien avec les acteurs opérationnels du territoire produisant ou collectant des informations permettant d’estimer les impacts des inondations a été mené. Cette étape avait pour but de préparer le recueil systématique des données, à chaque survenue d’une inondation sur le territoire du système d’observation des impacts des inondations. La phase d’enquête a mis en évidence une organisation spécifique, tant dans la production que dans la collecte et la circulation des informations relatives aux inondations.

Ainsi, la connaissance des impacts des inondations offre des possibilités d’amélioration de gestion du risque inondation, notamment par l’évaluation de l’efficacité des politiques mises en place. De plus, la connaissance des impacts des inondations témoigne de la pluralité des dommages, tant dans leur nature, leur intensité que les enjeux et territoires qu’ils touchent. Or, cette diversité d’expression des impacts des inondations participerait à l’adaptation des politiques de gestion du risque inondation et donc à la résilience du territoire