Projet ANR DEUFI (Détails de l’impact des inondations urbaines) : plus d’information sur l’impact des inondations urbaines en prenant en compte les échanges d’eau entre rues et bâti

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Le projet DEUFI se focalise sur l’inondation à l’échelle individuelle intégrant la compréhension des processus hydrauliques à l’intérieur et à l’extérieur d’un bâtiment et estime comment cette connaissance peut être utile pour estimer les dommages et le nombre de victimes.

Auteur·rice·s

Sébastien Proust

André Paquier

Olivier Bertrand

Philippe Sergent

Frédéric Grelot

Freddy Vinet

Guilhem Dellinger

Emmanuel Mignot

Benjamin Dewals

Dong Sop Rhee

Pascal Finaud - Guyot

Date de publication

9 décembre 2025

Résumé

Bien que les inondations urbaines soient largement étudiées, les débits d’échange entre les rues et les bâtiments sont peu documentés en laboratoire et sur le terrain. Le projet DEUFI comble cette lacune en se focalisant sur l’inondation à l’échelle individuelle intégrant la compréhension des processus hydrauliques à l’intérieur et à l’extérieur d’un bâtiment et en estimant comment cette connaissance peut être utile pour estimer les dommages et le nombre de victimes.

Le projet DEUFI propose des méthodes de simulation des inondations urbaines améliorées capables (i) d’estimer l’intrusion d’eau dans les zones bâties, (ii) d’évaluer la répartition spatiale de l’exposition humaine et des dommages matériels et (iii) de définir des recommandations sur les meilleures méthodes de gestion des inondations urbaines à mettre en œuvre en lien avec la perception des citoyens et leur attitude pendant les fortes inondations (de relativement courte durée).

Afin d’examiner l’influence des ouvertures sur les écoulements dans les blocs de bâti et le long des rues, trois échelles sont étudiées: la façade (comprenant une ou plusieurs ouvertures), le bloc (zone bâtie entourée de rues et incluant un ou plusieurs bâtiments) et le quartier (incluant plusieurs rues et de nombreux blocs). L’information fournie à une de ces échelles permet d’estimer le niveau de risque et de prendre des décisions pour la gestion du risque d’inondation aux échelles individuelle ou collective. A l’échelle de la façade, le calcul du débit à travers les ouvertures est central car c’est la première étape pour estimer l’influence des échanges rues/bâti sur les inondations urbaines. A l’échelle du bloc, la différence entre l’aléa à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment est mise en avant particulièrement pour l’estimation des dommages mais l’ouverture crée aussi une perturbation de l’aléa d’inondation dans la rue, ce qui peut être important pour l’estimation de la sécurité. A l’échelle du quartier, on étudie la propagation des écoulements et son incertitude à cause des échanges entre rues et bâtiments mais aussi à cause d’autres facteurs (e.g., influence des conditions limites) ; la stratégie pour la gestion des inondations doit être construite à partir de résultats à cette échelle.

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